Saturday, December 30, 2017

Iran Protest


Wednesday, December 27, 2017

Papež se mýlí

"Jesus knows well the pain of not being welcomed and how hard it is not to have a place to lay one's head. May our hearts not be closed as they were in the homes of Bethlehem." 
-- Pope Francis

Já bych nerad současného papeže poučoval o Bibli. Ostatně on je ve věcech víry neomylný a já jsem jen obyčejný pohan. Přesto mám pocit, že to s tím Betlémem trochu pomotal. Josef s Marii šli do Betléma, protože se blížilo sčítání lidu a v té době musel být každý na místě, odkud pocházel. To znamená, že Ježíšovi rodiče odnikud neutíkali, oni se naopak vraceli. Takže pokud v té historii je jistá podobnost se současnou emigrační vlnou, je trochu jiná, než papež tvrdí.

Nehledě na to, že pokud by Josef s Marii přišli do Betléma dnes, měli by jistý problém. Betlém je totiž v rukou muslimů, a pro židy Josefa a Marii tam není příliš bezpečno.

Sunday, December 17, 2017

Evropa se musí integrovat a její problémy jsou i našimi problémy

Nemůžeme současné tvrdit, že
  • Evropa by se měla co nejvíce integrovat
  • ale problémy Západní Evropy s muslimskými přistěhovalci se Česka netýkají.
Jediné dva možné logicky konzistentní názory jsou:
  1. Evropa se musí integrovat a problémy Rotterhamu nebo Molenbeeku jsou i našimi problémy.
  2. Evropa by se integrovat neměla a problémy s islámem se proto Česka netýkají.
Oba názory jsou sice konzistentní, ale přijatelný je pouze ten první. Odmítnutí Evropské integrace by znamenalo integraci ruskou a v důsledku toho i větší nebezpečí islamizace než ve sjednocené Evropě. Katastrofické scénáře o islamizaci totiž platí především pro Rusko. Tam roste muslimská populace výrazně rychleji než v Evropě. Vulgárně a zjednodušeně řečeno: Pravoslavní Rusové chlastají a vymírají zatímco ruští muslimové abstinují a množí se. Rusko je navíc v současné době jediný evropský stát, který už prakticky uplatňuje shariu na části svého území, v Čečensku.

Zastávání nekonzistentních názoru o evropské integraci a problémů s islámem není důvěryhodné a posiluje popularitu izolacionistických a rusofilnich stran.

Thursday, December 14, 2017

Referendum podle Švýcarského vzoru


"Zavedeme u nás přímou demokracii,
ve Švýcarsku to funguje !"

To je jistě pádný argument. Ale proč zůstávat na půl cestě ? Ve Švýcarsku se osvědčily solidní banky, přesné hodinky nebo prvotřídní sýry a čokoláda. Pojďme to vše zavést i u nás ! A když už jsme v tom zavádění, co takhle krásné alpské sjezdovky ?

Friday, December 1, 2017

L'Occident n'a pas inventé l'esclavage, il a inventé l'abolition !

«Les Arabes ont razzié l'Afrique subsaharienne pendant treize siècles sans interruption. La plupart des millions d'hommes qu'ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains. Cette douloureuse page de l'histoire des peuples noirs n'est apparemment pas définitivement tournée. La traite négrière a commencé lorsque l'émir et général arabe Abdallah ben Saïd a imposé aux Soudanais un bakht (accord), conclu en 652, les obligeant à livrer annuellement des centaines d'esclaves. La majorité de ces hommes était prélevée sur les populations du Darfour. Et ce fut le point de départ d'une énorme ponction humaine qui devait s'arrêter officiellement au début du XXᵉ siècle.»

Ce livre dérange car il remet en cause bon nombre d'idées reçues sur un sujet encore sensible : l'esclavage en Afrique, principalement vu du côté arabo-musulman.
Son auteur, Tidiane N'Diaye, est un anthropologue et un économiste de renom franco-sénégalais travaillant pour l'INSEE et auteur de nombreuses études et publications scientifiques.
Son ouvrage au titre sulfureux et intrigant, paru en 2008, ne pouvait que présenter une vérité forte et troublante.
Tout commence en 652, date à laquelle un traité de paix, connu sous le nom de Bakht, entre l'émir Abdallah ben Saïd et le roi de Nubie Khalidurat stipule, entre autres avantages, la livraison chaque année de 360 esclaves des deux sexes en échange de l’absence de guerre.
Ce fut le début d'un long processus pendant lequel l'Afrique fut mis à sac, ponctionné par des prélèvements réguliers de populations emmenées en esclavage dans les pays du Golfe jusque dans l'empire Ottoman.
Cette traite des noirs par des arabo-musulmans ne s'acheva - officiellement - qu'au XXe siècle, ce qui nous donne l'ampleur du massacre.
Car massacre il y eût. Il fut de taille et toute tentative de le quantifier s’avère impressionnante : « du VIIe au XVI siècle, pendant près de mille ans, … , [furent déportés] près de dix millions d'Africains avant l'entrée en scène des Européens. ».
Le poids de ces captures fut lourd. Stanley, le tristement célèbre explorateur, le constata lors de ses voyages : « La capture des 10 000 esclaves par cinq expéditions d'Arabes n'a pas coûté la vie à moins de 33 000 personnes ».
Il s’agit là de personne qui périrent en se défendant et en protégeant leur village lors des razias. Il faut y ajouter celles qui moururent sur le bord de la route de la captivité faute de soin et de nourriture, route balisée, selon les dires, par les ossements des laissés pour compte et de tous ceux qui n’étaient pas jugés suffisamment intéressant commercialement parlant.
Selon l'auteur, du VIIe au XXe siècle, l'une des études les plus sérieuses estime à plus de 9 millions le nombre d'individus déportés à travers le Sahara auxquels il faut ajouter 8 autres millions de personnes déportées en Afrique de l'Est (Mer Rouge et Océan Indien) soit un total de 17 millions d'individus.
Une question se pose alors. Compte tenu de l’importance de ces flux, comment se fait-il que l’on ne conserve pas trace aujourd’hui dans les pays arabes de descendants de ces esclaves comme cela est le cas en Amérique ?
On peut estimer à 13 millions le nombre d'esclaves déportés outre-atlantique entre 1451 et 1870. Le résultat est aujourd'hui une diaspora noire dynamique et forte de plus de 70 millions de personnes aux États-Unis, dans les Caraïbes et au Brésil.
Comment se fait-il que l'on ne retrouve pas l'équivalent dans les pays arabo-musulmans ?
La réponse est à la fois simple et terrifiante : les esclaves mâles étaient systématiquement émasculés afin d’empêcher toute procréation. Compte tenu des soins et de l’hygiène de l’époque, il s’agissait là encore d’un vrai massacre car on estime que seuls 30% de ces torturés restaient en vie.
Quant aux femmes – qui jouaient le rôle de servantes et d’objets sexuels – il était facile de faire en sorte que leur progéniture ait une espérance de vie très limitée.
C’est en cela qu’il s’agit d’un véritable génocide : un massacre délibéré de populations noires en grande quantité et, ce, pendant plusieurs siècles afin de profiter d’une main d’oeuvre économique.
Si l'Occident a reconnu la traite négrière comme étant un crime contre l'humanité, un grand silence règne dans le même temps du côté arabe. D’autant que ces exactions ne sont pas aujourd'hui totalement éradiquées mais adoptent d'autres formes de traite plus contemporaines.
C’est le sens de ce livre que de continuer de lutter et de dénoncer ces pratiques inhumaines en espérant que la triste formule de l’historien arabe du XIVe siècle, Ibn-Khaldum, finisse par être définitivement abolie : "Les seuls peuples à accepter l'esclavage sont les nègres, en raison d'un degré inférieur d'humanité, leur place étant plus proche du stade animal."