Le fait: Nous travaillons plus petite fraction de notre vie. Les causes: L’étude plus longue et la vie plus longue. (Le taux de chômage ne joue pas ici - il n’a pas tellement changé.) La conséquence: Les inactifs sont proportionnellement plus important. Nous devons réagir à ce changement de maintenir le système en vie. Nous pouvons faire trois opérations : - Augmenter la cotisation de retraite ou
- diminue la retraite ou
- travailler plus longtemps.
Il n’ya pas d’autre solution. Il faut choisir. (Et la solution n’est pas de voler les riches. Les riches ne sont pas si riches pour corriger le déficit.) --- > Où sont passé ces énormes gains de productivité réalisés depuis quelques décennies ? - Augmentation de salairs.
- Augmentation des services sociaux et médicaux.
- Diminution du temps de travail.
- Diminition de la compétitivité.
- Amortissement de la dette accumulée.
---
......... A partir de 1981, le mouvement de réduction des inégalités se stabilise et s’inverse même légèrement. La part du décile le plus riche remonte à 32,6 % en 1990 pour se stabiliser à ce niveau depuis. Pour les hyperriches, dont la part était tombée à 0,5 % en 1981, le pourcentage passe à 0,6 % en 1989 — essentiellement à cause de la formidable hausse de la Bourse au cours du premier septennat socialiste —, avant de retomber à 0,55 % en 1998. A cette date, le revenu annuel moyen du décile supérieur est passé en un siècle d’environ 23 000 euros à environ 64 000 euros. Dans le même temps, le revenu moyen de l’ensemble de la population est passé d’environ 3 800 euros à un peu plus de 20 000 euros. Au XXe siècle, observe Thomas Piketty, le revenu moyen des 10 % des Français les plus riches au début est quasiment identique au revenu moyen de l’ensemble de la population à la fin. De même, alors que les 0,01 % des foyers les plus aisés disposaient à la veille de la Première Guerre mondiale de revenus 300 fois plus élevés que la moyenne des revenus, à la fin du e siècle, ils ne sont « que » 50 à 60 fois plus élevés. Au début du siècle, le revenu moyen de ces hyperriches était de 1 320 000 euros. A la fin, il n’était plus « que » de 1 090 000 euros. En fait, s’il fallait trouver une ligne de force à l’histoire du XXe siècle, c’est bien la paupérisation absolue des plus riches qui en serait l’axe majeur. Ce sont eux, et eux seuls, qui, au cours de ce siècle tourmenté, ont vu leur revenu fiscal baisser en monnaie constante. En monnaie constante, le revenu moyen de la population a été multiplié par 4,5 au e siècle, celui des 10 % les plus riches par 3,2, celui des 5 % les plus riches par 2,7, celui des 1 % les plus riches par 1,8, celui des 0,5 % les plus riches par 1,5, celui des 0,1 % les plus riches par 1,1 et celui des 0,01 % les plus riches a baissé de 17 % ! Tous ces chiffres et pourcentages entendus avant impôt. Si l’on se plaçait en termes de revenu après impôt, observe toujours Thomas Piketty, l’effondrement de la part des très hauts revenus dans le revenu total serait plus considérable encore. Personne ne les plaindra mais l’historien se doit de le souligner. Gracchus Babœuf l’avait rêvé, l’économie de marché l’a réalisé. .........
..........Si l’on exploite par ailleurs les statistiques issues des déclarations de successions, largement tombées dans l’oubli, on observe de la même manière une forte réduction des inégalités. La succession moyenne léguée par les 0,01 % de ménages les plus fortunés, soit les cinquante plus grosses successions annuelles, qui représentait au début du e siècle 600 à 650 fois la succession moyenne des 5 % des ménages les plus aisés — soit les 25 000 plus grosses successions —, passe à 50-55 fois à la fin du siècle, soit une division par douze ! Le patrimoine moyen légué par ces richissimes familles est tombé d’environ 38,4 millions d’euros pour la période 1902-1913 à un peu plus de 11 millions d’euros en 1994. Le pourcentage de ces successions dans l’annuité successorale totale, qui atteignait 12,6 % à la veille de la Première Guerre mondiale, est ainsi tombé à 1,5 % en 1994, avec, encore une fois, un mouvement qui mérite d’être ausculté. De 12,6 % en 1912, le pourcentage chute à 6,2 % en 1933, remonte à 11,7 % en 1938, au lendemain du... Front populaire, s’effondre à 3,3 % en 1946, remonte à 5,2 % en 1959 avant de chuter à 1,5 % en 1994. Si l’on élargit l’analyse aux 10 % des successions les plus élevées, soit les 50 000 décès les plus « fortunés » sur les 500 000 décès annuels, leur part dans l’annuité successorale totale passe de 85,1 % à la veille de la Première Guerre mondiale à 73,7 % en 1945 et 54,8 % en 1994. La dernière estimation faite pour l’an 2000 n’inverse pas cette tendance de longue durée. Les 10 % des successions les plus élevées, soit 34 550 successions, couvraient 46,3 % du montant total, contre 54,8 % en 1994 !
Effondrement des très hauts revenus et progression forte du revenu et de l’héritage moyens, tels sont bien les éléments qui ont contribué à la formidable réduction des inégalités. Certes, on peut penser, comme Thomas Piketty, que cette compression des inégalités ne s’apparente pas à un processus économique « naturel » mais qu’elle s’explique par les chocs largement accidentels à l’oeuvre au cours du premier e siècle, les deux guerres mondiales et la crise des années 1930. Reste qu’en l’état, quelle qu’en soit la cause, le fait le mieux établi est que la France a largement gommé, sur la durée, les inégalités les plus criantes. Pourquoi certains Français s’obstinent-ils alors à le nier tandis que, dans le même temps, semble exister un large consensus sur ces mêmes inégalités, telles qu’on pouvait les mesurer il y a dix ans ? .........
Plus de détails:
---
Nous devons trouver une manière de permettre travail après 60 ans. Il est absurde de limiter l’âge de la retraite à 60 ans avec le prétexte "si vous êtes trop vieux, vous ne trouverez pas de travail de toute façon". > La première a choisi à faire pour sauver les retraites serait de réduire le chômage, et des départs anticipés pourraient être une solution. C’est une solution, mais une mauvaise solution. Avec cette solution, le nombre de personnes qui travaillent ne augement pas. Et le nombre de clients de retraite augement. Cela ne résoudra rien. Nous devons trouver le moyen de augement le nombre de personnes qui travaillent. Il existe des moyens. Le système social français est manifeste un cercle vicieux : - En raison de gros SMIC et les grands impôts, les travailleurs les moins productifs ne peut pas trouver un emploi. Les jeunes et les vieux. Cela crée artificiellement le chômage.
- En raison du grand taux de chômage, les travailleurs doivent payer plus d’impôts et de cotisation sociale.
Parce que seulement les personnes les plus productives sont assez productifs pour payer tous les impôts et créer du profit, les moins productives sont au chômage et doit être soutenue par les impôts élevés. C’est aussi à l’origine de la grande productivité en France : Les personnes les moins productives sont tout simplement pas assez productive pour soutenir tous les impôts (directs et indirects). Les chômeurs. > A vrai dire, si les Français souhaitent partir plus tôt alors que la durée de vie augmente, ce n’est pas par Paresse mais plus comme le pointe l’auteur parce que le plus vieillit, plus d’une peur du chômage et de ses conséquences qui ne sont pas les mêmes à 50 qu’à 40 ans ... Donc, nous devons nous assurer qu’ils ne sont pas licenciés. Nous devons les rendre plus rentables. Par exemple, l'impot peut être dégressive avec l’âge. Cela encourager à employer des personnes âgées. > Si je comprends bien votre laborieuse démonstration sur la « paupérisation des richesses » (?) Le rapport de l’Assemblée Nationale est un tissu de mensonges ... dont acte ! Le diminusion de l’inégalité sociale est la tendance au cours de la longue période. Mais vous pouvez toujours trouver une période et des groupes, où cette tendance est inversée. > J. Marseille, thuriféraire du libéralisme, l’invité permanent des médias à pensée unique Je ne dirais pas que le libéralisme est la pensée unique en France ! |