 | Il ya des règles suivies par toutes les organisations humanitaires. Je veux dire: par toutes les organisations humanitaires qui veulent aider.
Si vous ne suivez pas ces règles, vous serez considéré comme ayant pris part à un conflit. Et vous devriez être prêt à être traité comme tel. |
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Il est clair que l'objectif de ces bateaux n'a pas été de matériellement aider les gens dans la bande de Gaza. Ils ont clairement annoncé que leur objectif était la confrontation avec Israël. C'était une provocation. Ils ont cherché un combat - ils ont trouvé un combat.
Les militants de l'IHH ont tenté d'aggraver le conflit. Malheureusement, ils ont réussi. Ils ont obtenu exactement ce qu'ils voulaient.
Il semble que les soldats n’étaient pas prêts à faire face à une résistance violente à bord de ce bateau. Ils ont été surpris. J’ai trouvé cela comme une plus grosse erreur du commandement militaire israélienne. Ils doivent avoir été préparés, ils auraient dû savoir qui est à bord et pourquoi.
IHH a utilisé la stratégie classique, qui, malheureusement, presque toujours fonctionne bien. Ils exécutent les provocations, plus ou moins pacifique - afin de provoquer une réaction. Tôt ou tard, la réaction se terminera dans un bain de sang, qui est alors présenté comme une preuve de l’agressivité de l’ennemi.
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Un blocus maritime est reconnu dans une loi internationale. Les pays ont le droit d'appliquer le blockus et d'agir contre ceux qui tentent de le briser.
Le manuel de droit international applicable aux conflits armés en mer, ou Manuel de San Remo précise à son article 67 :
67. Les navires, vaisseaux, naviguant sous drapeau d’un Etat neutre ne doivent pas être attaqués à moins que :
(a) il existe des raisons sérieuses de croire qu’ils transportent de la contrebande ou qu’ils tentent de briser un blocus. Ou si, après plusieurs avertissements, ils refusent catégoriquement de s’arrêter, ou qu’ils résistent clairement et intentionnellement à toute visite ou fouille ou capture.
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(AgoraVox, Figaro)
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